À la Teste-de-Buch, SKEP propose des bras pivotants et porte-matériel pour les vans et fourgons. À sa tête, deux jeunes ingénieurs passionnés de vie nomade.

À 28 ans, Théo LÉALI est un entrepreneur heureux. Fondée avec son camarade de promotion de l’école des Mines d’Albi, Pascal BERNARD, sa société SKEP suit depuis 2022 une progression exponentielle. Installée dans un espace de 600m2 sur la zone d’activité de La Teste-de-Buch, elle y assemble des porte-matériel destinés aux vans et fourgons. Elle a surtout développé et breveté un système qui lui a valu son succès : le bras pivotant.

« Nous voyagions tous les deux en vans et cherchions une solution pour transporter nos vélos sans condamner la porte arrière » explique Théo. Durant deux ans, après les cours, les deux élèves ingénieurs planchent sur des prototypes. Diplômés en septembre 2020, ils embarquent Romain BONNET qui a suivi une formation en management et créent quelques mois plus tard leur entreprise : SKEP. Le nom faisant référence à l’univers cinématographique d’« OSS 117 ».

Deux brevets déposés

Après avoir fait leurs débuts dans l’incubateur de leur école d’ingénieurs, les chercheurs en mécanique investissent le garage des parents de Théo, à La Teste-de-Buch, avant de s’installer, en mai 2022, sur la zone industrielle.

C’est là qu’ils commercialisent leur premier porte matériel baptisé le « Jacquard » et qui demeure aujourd’hui encore la référence de SKEP.  Ses deux bras pivotants sont fixés sur le châssis et la carrosserie du véhicule. À l’arrêt, ils s’ouvrent tels une porte battante laissant libre accès à l’arrière du van ou du fourgon. Ils permettent d’embarquer des vélos, des coffres de rangements, des jerricans d’eau, des roues de secours, etc.

Une invention que Théo a brevetée. Tout comme le dernier modèle, le « SKEP 117 » qui se compose d’un seul bras s’arrimant sur la boule d’attelage. Un produit développé pour tout type de véhicules, dont les voitures.

Fabrication française

La société assemble elle-même les porte-matériel et ses modules dans son atelier qui regorge de pièces détachées. Tout est fabriqué en France. SKEP travaille également avec l’ESAT d’Audenge (Établissement et service d’accompagnement par le travail).

SKEP s’est rapproché de l’Agence économique BA2E dès l’été 2021. « Ils nous ont apporté leur aide pour notre développement et mis en relation. Quand on débute dans l’entreprenariat, c’est intéressant de rencontrer d’autres personnes » témoigne Théo. 

Après avoir débuté à trois, SKEP emploie aujourd’hui 12 personnes. Dotée d’une unité en recherche et développement, elle prévoit encore d’embaucher.  Travaillant essentiellement en France, elle développe également ses produits sur le marché Européen.   

Contact : https://skep.life